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L'Amour

10 mars 2006

Carême

Nous devons comprendre que nous sommes incapables de rien faire par nous-même. Au contraire, nous ne pourrions que jouer les gâte-sauce, si nous voulions agir en quelque manière depuis notre volonté propre. Une pelle, un marteau peuvent-ils par eux-même quoi que ce soit ? Non. Et nous ne valons pas mieux. Nous sommes des outils entre les mains du Seigneur. Aussi notre but doit-il être d'être aussi maniables, utilisables qu'une pelle ou un marteau dans les mains du jardinier ou du menuisier. Il nous prend si Il veut. Ce qu'Il veut nous faire faire nous le voyons au moment où Il nous le fait faire. Et encore !

Notre but : être vides de nous. Il saura bien fair le plein lui-même.

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9 mars 2006

Nous sommes en Carême

Nous sommes désormais pleinement entrés dans le Carême. Première semaine. Probablement, nous avons fait ou nous ferons l'expérience de notre relative incapaciét à tenir les résolutions que nous avions prises. Emportés peut-être par l'élan du Mercredi des Cendres - la joie des commencements -, nosu avons ensuite fait l'expérience de notre lourdeur. Nous avons cru voler sur le chemin de Pâques. Et pan, nous voilà retombés à terre dans la pénibilité de la vie. Et oui, nous voulions être un saint tout de suite. Et puis, rien. Enfin rien. Est-ce si sûr ? Eh bien non.

Nous avons fait ou nous ferons à la faveur de nos chutes une fantastique expérience : d'abord nous ne pouvons rien tout seul. Alors quoi ? Désespérer ? Eh bien non justement : abandon. Nous ne pouvons rien faire par nous même. La seule chose que nous puission faire, c'est ce constat de notre impuissance. Car Dieu, disait sainte Thérèse, se contente de notre désir. C'est notre désir qu'Il désirait. Nos efforts à la force du poignet, Lui, Il les estime comme preuve de l'intensité de notre désir - mais Il sait aussi notre faiblesse. Alors, Cet aveu d'impuissance, cette douce reddition, voilà ce qui sûrement Le réjouit. Car Il va pouvoir agir. N'avons-nous pas lu : juste avant le Carême cette parole : " à vin nouveau outre neuve". Dépouillé de noter volonté propre, dont nous avons dressé le constat d'impuissance, désormais, nous nous laissons guider par Sa Volonté. Nous sommes plus humbles. Fini, la quête héroïque. A nous désormais la facilité de l'obéissance à Sa Volonté et aux prescriptions de l'Eglise. "Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de coeur". "Mon joug est aisé et mon fardeau léger".

Le coeur léger, confiant dans la miséricorde du Seigneur, appuyé sur Lui, délivré de nous, nous nous laissons guider comme des moutons par le bon berger. Il dit : à droite, et le troupeau va à droite. Il dit en avant, et le troupeau avance. Il s'arrête pour attendre ou chercher les retardataires, et le troupeua s'arrête. Nous répondons en aveugles à la voix du berger dont nous reconnaissons la voix.

Facile la vie chrétienne : il suffit d'obéir ! Folie pour les adeptes de la volonté, scandale pour les esprits critiques.

Bon carême. Aimons mes frères, par des actes et en vérité. Prouvons notre amour au Seigneur en le priant d'abord. En étant avec Lui au désert. Bonne marche dans le troupeau confiant.

1 mars 2006

Carême !!!

Joie d'aller à la rencontre du Seigneur, commencez bien le Carême en allant à la messe mercredi avec l'imposition des cendres - (les buis bénis de Pâque de l'an passé brûlés) - qui nous rappelle que nous mourrons et donc que cette vie est fugitive. A quoi bon se bâtir des palais, nous mourrons. A quoi bon s'installer ? Il faudra bientôt lever le camp. Alors, marchons avec joie au lieu de vouloir nous arrêter. Allons au devant de Celui qui vient ! Courons vers Lui avec action de grâce. Commes les enfants qui aiment courir vers leur père qui s'accroupit et leur ouvre les bras pour qu"ils s'y jettent, sans crainte du déséquilibre, courons vers le Père, visible dans le Fils, avec l'Esprit. Courons, pour nous jeter dans ses bras étendus sur la Croix pour nous aimer de tout son coeur.

Seigneur, nous t'aimons, nous voulons t'aimer, fais nous vivre de ton amour !

1 mars 2006

Demain mercredi des Cendres

Entrée en Carême : soyez au rendez-vous !

Nous allons marcher avec Jésus, vers sa Pâque : sa mort et sa résurrection. Cette vie n'a aucun sens sinon celui d'aller à Lui. Qu'est-ce que cette vie ? Quelques jours, quelques mois, quelques années. De toute façon, elle finit. Alors la vie la plus importante, c'est la Vie éternelle. Ce qui se passe après la mort. S'il n'y a rien, alors comme dit Saint Paul, faisons bombance, profitons et mourons. Mais s'il y a quelque chose, il est important de s'y préparer. Que faire ? Le Christ nous l'a dit, et nous le redit encore tous les jours par l'Eglise : nous pouvons dès aujourd'hui vivre de la Vie de Dieu, de la Vraie Vie, celle qui demeure au-delà de la mort, parce qu'elle est Vie en Jésus Christ mort et ressuscité. En mourant à nous-même à cause de Lui, par fidélité, avec confiance en sa parole, nous découvrons la vraie vie. Une vie quu ne se compare en rien à cette vie, qui la rend presque fade, lassante. Notre désir est de le rejoindre là où Il est désormais. Mais comme disaient Saint Paul ou Saint Martin : "mais Seigneur, s'il faut que je patiente encore un peu, que cela serve à ta gloire".

Le Carême, ce sont quarante jours pour nous mettre à son écoute d'une manière spéciale, plus intense, plus volontaire, plus résolue, plus décidée. Avec joie. Car dans les souffrances, nous découvrons notre union intime à Lui. Et nous découvrons qu'il n'y a pas de plus grand bonheur que d'avoir part à sa passion, d'avoir l'honneur, malgré notre indignité qui nous confond, d'être jugé digne de communier à sa souffrance car elle est le prix dont Il a accepté, voulu payer l'Amour par lequel Il nous réouvre la communion et la réintégration dans l'Amour trinitaire, du Père, du Fils et du Saint Esprit.

On comprend alors cet étrange mystère : les premiers martyrs se réjouissaient d'avoir été trouvé digne de souffrir et de mourir pour Lui.

12 février 2006

Ce soir, Jésus...

...guérit un lépreux. Il le touche et il le guérit. C'est beau, c'est touchant ! C'est le cas de le dire.

Mais nous laissons-nous toucher par Dieu ? Pas facile. Nous avons essayé de sortir de nous-même, mais on a voulu nous manger, alors nous sommes rentrés aussi sec dans notre coquille. Et désormais, nous n'en sortirons plus. Le mal est dehors prêt à nous guetter, sous les apparences du Bien. Tel est Jean Vanier, le faux prophète.

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6 février 2006

Dieu est amour

C'est le titre de l'encyclique que Benoit XVI, le pape, vient de publier (vous la trouverez à http://www.vatican.va/phome_fr.htm ). C'est un très beau texte qui répond, je pense, à beaucoup de questions que se posent les gens et pour lesquelles ils ne savent pas vers qui se tourner : qu'est-ce que l'amour ? Comment aime-t-on vraiment ? Qu'est-ce qui n'est pas de l'amour ? Qu'est-ce que n'est pas l'amour ?

Personnellement, c'était une de mes plus grandes attentes : quand est-ce, me demandais-je, que l'Eglise va parler de ce qui est quand même l'essentiel : l'amour. Ma relation à Dieu, c'est une relation d'Amour. il m'aime, et Il me le montre dans toute ma vie. Il me l'a montré. Comme le dit je ne sais plus quel texte, "le Seigneur t'a guidé, il t'a mis à l'épreuve pour savoir si oui ou non tu allais suivre ses commandements".

Je voudrais témoigner de la joie que c'est pour moi d'avoir Dieu pour Père aimant, qui me guide du Ciel, qui me calme, qui me ménage, moi qui ai reçu tant de coups. Certains d'ailleurs parce que je ne l'ai pas écouté, au moins en partie. Mais maintenant, c'est changé, je l'écoute, je le prie - cela me fait du bien. Je voudrais dire à tout ceux qui souffrent : PRIEZ. Criez vers Dieu si ça dépasse votre capacité, si vous ne comprenez pas, criez, parlez Lui, posez Lui vos questions, demandez Lui des explications, prenez le temps de l'écouter, lisez la Bible si vous le pouvez, Ancien et Nouveau Testament. Dieu vous aime et Il voudrait que vous le sachiez. Il vous garde. Rentrez en relation avec lui.

Voilà, je m'écarte un peu de l'encyclique, que je trouve d'ailleurs très bien, mais un peu trop "théorique". Peut-être aurait-il dû mettre encore plus l'accent, pointer, indiquer cette relation personnelle que Dieu, que Jésus veut entretenir avec nous. Et c'est pourquoi la prière est si importante : prier, c'est prendre du temps que pour Dieu, pour l'écouter, l'entendre, se laisser aimer par Lui, Le reconnaître - et aussi Lui faire plaisir. C'est comme quelqu'un qui vous aime : si vous ne l'écoutez jamais, vous le peinerez peut-être. Si vous vous approchez de Lui, vous découvrirez encore plus à quel point Il vous aime. Si vous vous approchez de Lui, vosu aurez encore plus chaud, comme si vous vous approchiez du soleil (sans être brûlé heureusement ;) ou brûlé d'amour, ce qui est ce qu'il y a de mieux :alle, faîtes pas les malins, on veut tous être aimé, on est fait comme cela, et il n'y a que cela de vrai).

Allez bon chemin.

Aussi, ce soir à la messe, Jésus guérit beaucoup de gens : il suffit de lui demander. Mais aussi, comme le dit très bien le prêtre, Il ne s'arrête pas : les gens le cherchent, mais Lui, Il dit : venez, allons plus loin. Car il n'est pas venu simplement pour "faire le guérisseur", ça le prêtre l'a très bien dit : Il est venu pour le Salut. Le Salut, c'est beaucoup plus que la guérison, c'est la vie éternelle. C'est quoi la vie éternelle : un truc qui commence après la mort comme certaines croyances le pensent ? Non, c'est quelque chose, c'est une vie, c'est La Vie qui commence ici : la vraie vie, la vie où on ne vit plus pour soi-même, mais pour Lui, pour Dieu, qui est notre but ultime, notre seul vrai bien. Vivre comme cela, c'est déjà vivre la vie éternelle, car on est mort à ce qui meurt, à ce qui mourra.

Alors, le choisir dès ici bas, c'est ne plus être accablé par les soucis du monde, c'est les traverser, les affronter sans souci, dans la confiance. Nous autres chrétiens, notre liberté, elle vient de là : en cessant de poursuivre des buts uniquement terrestres, nous devenons libre. Ce n'est pas un désengagement, c'est une libération : on ne vit plus pour soi, on vit pour Dieu !!! On découvre même qu'on est fait pour cela, que le reste n'existait pas. On attend la vie éternelle presque avec impatience. Certes, on a encore des désirs terrestres, de bonheur, mais pas tant pour eux-même que si ce sont ceux de Dieu, si c'est Lui qui nous les inspire. Et les autres, on essaie de s'en laisser débarasser, de continuer à mourir à ces désirs mal orientés.

Voilà, j'éspère que tout cela vous inspire, vous fait du bien, vous donne envie. En tout cas, moi, je le vis et je peux vous dire : vous pouvez faire le tour de la terre, si vous n'avez pas trouvé cela, vous ne trouverez pas mieux.

Enfin, je suis content de démentir Montaigne : il dit que le but de notre vie, c'est la mort. C'est triste ! Non, le but, c'est de vivre toujours plus de cette vie, la vrai, d'aller vers elle, d'aller vers Dieu, qui nous attire, de se laisser attirer.

Allez, la prochaine fois, je vous parlerai du temps ordinaire. C'est une expression qui me retient pour l'instant.

N'oubliez pas : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20051225_deus-caritas-est_fr.html Deus est Caritas, Encyclique de Benoït XVI

Bonne nuit.

5 février 2006

Comment être heureux ?

Facile : 1. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute force et de tout ton esprit

2. Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Faîtes cela et vous vivrez.

Vive la vie !!!

4 février 2006

Je reprends ce blog

Après un mois de "vacances", où j'avais pensé abandonner ce "blog" me disant que c'était l'orgueil qui me faisait écrire ce que j'écrivais, je le reprends, humblement, espérons-le, Seigneur aide-moi, fais que je fasse Ta Volonté et non la mienne, pour que je laisse passer Ta Parole, san rien de moi. Rien de moi, voilà unbe belle devise : nous ne sommes rien, que des instruments. Plus nous agirons, plus nous ferons écran à Dieu et les hommes voyant nos imperfections pourraient bien rejeter. Hommes, pardonnez-nous si nous vous parlons mal de Dieu, écoutez le, ne nous écoutez pas alors.

25 décembre 2005

Frères et soeurs dans le Christ,

un sauveur nous est né.

Alleluia !

Grande joie au Ciel, grande joie sur la Terre, Dieu a visité son peuple. Comme Il l'avait annoncé par les prohètes au peuple d'Israël à maintes et maintes reprises, voilà qu'un Sauveur est né en Israël. Un sauveur ? Quel sauveur ? Dieu est né cette nuit de la Vierge immaculée. De ce trône royal est venu le Sauveur, Saint, homme comme nous, fors le péché. Désormais Dieu, en son Fils Jésus, porte notre condition d'hommes, il la vit, il l'a en commun avec nous. Il communie avec nous. Ce qui veut dire que nous ne sommes plus seuls : Il est là. Il est sur la Terre, avec nous, Il s'est fait un des nôtres, Il habite cette chair vouée à la mort, pour que, par Lui, qui vainc la mort, nous, êtres de chair, vivions.

Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que nous pouvons nous tourner vers Lui à tout moment, quand nous sommes prêts, Il connait notre faiblesse, la dureté de la vie. Il ne la regarde pas de haut, nous disant "cela va aller, tiens bon"... Non, pas de "belles paroles" avec Lui. On dit souvent "les conseilleurs ne sont pas les payeurs". Avec Jésus, si. Ce conseiller merveilleux fait mieux que cela : il fait en nous ce qu'il y a à faire : il suffit de l'accueillir.

Il vient habiter en nous, vivre en nous, si nous l'accueillons, et désormais c'est Lui qui porte notre vie, C'est Lui qui nous porte, de l'intérieur. Nous ne sommes plus accablés par la vie, c'est La Vie qu'Il a déposée en nous qui traverse tout ce qui en nous meurt. Et cette vie ne cesse de grandir. Comme la graine de moutarde, elle grandit tagsein tagsüber.

La vie ne nous est plus extérieure, nous accablant de son poids trop lourd.

LA VIE est en nous, éternelle.

Et elle ne meurt pas. Voilà, la Vraie Vie est entrée ce soir dans le monde à nouveau : recevons le Sauveur dans notre coeur, laissons le y vivre et y grandir, comme un bébé qui devient un enfant, puis un adulte allant vers sa vie d'homme. D'homme libre.

Cette nuit, demain matin, laissons nous habiter par le Seigneur de l'Univers, ressuscité d'entre les morts. Laissons nous pénétrer par Lui, habiter, qu'il prenne entièrement possession de notre être, pour qu'Il soit nous, que nous soyons Lui. Pour Lui et pour notre prochain.

Soyons dans la joie, ouvrons-nous à cette joie qui n'est pas dangereuse, pas aggressive, mais douce et pénétrante, délicatement invasive.

23 décembre 2005

Qu'est-ce que l'amour ?

Je crois que c'est d'abord une attitude.

Une attitude de réception, de silence, d'accueil.

L'amour est là : il veut rentrer dans notre coeur, mais nous nous sommes absents. Nous n'y sommes pas. Et même, plus, l'amour est là. Il est dans notre coeur. Mais nous nous n'y sommes pas. Nous nous sommes enfuis, peut-être. Comment rentrer dans notre coeur avec tous ces dégats que d'autres y ont commis. Nous avons peur d'aimer. Peur parce que nous avons voulu aimer, nous avons aimé, donné. Et nous n'avons pas été respecté. Alors nous sommes partis. Loin, très loin. Comme le petit Nicolas. Sauf que le petit Nicolas ne le faisait pas. Nous nous l'avons fait. Nous sommes partis. Et nous avons eu raison. Nous devions nous protéger de ces gens-là qui ne nous respectaient pas. Mais maintenant, peut-être, si Dieu veut, nous pourrons rentrer. Ils auront compris qu'ils ne nous aimaient pas. Que c'était eux qu'ils aimaient à travers nous. Et qu'ils nous détestaient parce que nous le leur disions. Alors, peut-être, s'ils ont vraiement compris, prudemment, doucement, nous reviendrons, nous rentrerons dans notre coeur. Entendrons-nous l'Ange nous dire, comme à Joseph en Egypte, "prends l'enfant et rentre, car ils sont morts ceux qui en voulaient à l'enfant" ? Espérons-le. Attendons-le. Que Dieu nous soit en aide.

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